Il y a plein de sortes de rires, mais le rire le plus pur, le plus franc, c’est celui qui n’est dirigé contre personne et qui émane d’une situation. Quand on rit de la souffrance de quelqu’un, c’est pas très sain ni sympa et le rire, à ce moment-là, sert d’exutoire à sa propre peur, c’est un rire de soulagement du type « la foudre est tombée sur le connard d’à côté, ouf ! »
Il y a aussi le rire de revanche sociale, celui du pauvre contre le riche, du Gilet jaune contre le banquier, à base de blagues qui visent les gens d’en haut ou les minorités pénibles intouchables (MPI). Aujourd’hui, ce rire est plus ou moins interdit, ou alors il a intérêt à être subtil, si subtil parfois qu’on en oublie l’intention humoristique de départ. Non, le pur rire, celui qu’on ne peut pas fabriquer, c’est le rire improbable provoqué par une situation burlesque fruit du hasard.
C’est ce qui est arrivé à ce naturiste de Berlin (cette ville immense est bourrée de parcs) qui s’est fait faucher son sac par un sanglier et ses deux petits (on dit une laie). Dedans il y avait son ordinateur portable, du coup il a coursé la famille de gorets sauvages.
C’est donc l’esprit léger que nous allons aborder cette 1253e mouture d’En bref, la poubelle de la semaine sur E&R, ces infos dont personne ne veut car elles ne sont politiquement pas très dignes ni très valorisantes.
On reste en Germanie et dans le cochon avec ce gars de 26 ans, au volant d’une grosse BM, qui a cru bon de faire un doigt (c’est un signe cochon) au radar. Son amende est passée de 20 à 1500 euros. Les autorités manquent d’humour, en Germanie.
Vous n’apprendrez rien si on écrit que notre époque est celle du resserrement des libertés individuelles et de la surveillance. On ne peut même plus mettre une raclée à une racaille au coin d’une rue, tout est filmé (on vous prépare un petit sujet très, très, très brûlant là-dessus). Et puis les juges sont du côté des racailles : des racailles foutent la merde dans un centre de loisirs ou sur une plage, zéro poursuite. On secoue une racaille au coin d’une rue, c’est le branle-bas de combat de toute la chaîne judiciaire avec les associations antiracistes sur le dos. C’est pas juste. Dans ce monde néolibéral, si on est honnête, on le paye cher.
Pour illustrer cette réflexion philosophique de haut vol, envoyons les images de l’émeute racailleuse de Blankenberge, une station balnéaire belge, qui a eu lieu ce 8 août :
Donc, bagarre à Blankenberge quoi pic.twitter.com/bOy0vLSBoi
— Fousskov (@Fousskov) August 8, 2020
Pauvre Belgique ! Un pouvoir corrompu jusqu’à l’os – l’affaire Dutroux l’a prouvé en 1996 –, des racailles plein les pattes, un quartier de terroristes en puissance (Molenbeek), on dirait le merdier français ! Même nos voisins suisses ne veulent plus de nous, en bloc, ils assimilent les Français aux racailles, alors que ce sont deux espèces humaines très différentes !
Nous voilà donc assimilés aux racailles, bravo SOS Racisme, bravo BHL & Finky, vous avez dégradé en 35 ans l’image de la France à l’étranger, il fallait le faire. Dans les années 60, l’étoile française brillait dans le ciel mondial, les non-alignés (bon, à part l’Algérie) applaudissaient notre indépendance coincés entre les deux grands, on bénéficiait d’une aura culturelle, politique, artistique, militaire même. Les Terriens aimaient la France.
- Bernard-Henri et Alain complotant
contre la France
Un demi-siècle plus tard, grâce au travail de sape du pouvoir profond, ces fameux réseaux de pouvoir occultes non élus, à ses médias lamentables aux ordres et à la corruption de nos élites, qui préfèrent vendre nos bijoux industriels à l’Amérique ou à l’Allemagne plutôt que de faire du nationalisme économique, 1000 ans d’histoire sont effacés dans la tête de nos jeunes. Ils croient que la France a toujours été ce pays LGBT-EELV soumis à la traîne de l’UE et de l’axe américano-sioniste, alors que c’est une décision récente prise sous des prétextes fallacieux : la « construction européenne » depuis les années 80 (avant ça comptait moins), qui n’est que de la déconstruction nationale, et la « lutte contre le terrorisme » depuis 2001, qui n’est que la lutte pour le sionisme.
Les peuples européens, Français et Allemands au premier chef, sont visés par des mesures de destruction nationale progressive, sauf pour l’industrie allemande, qui tient le coup et qui dame le pion aux Américains sur le sol européen.
Et pourquoi qu’on raconte que nos élites ont trahi ? Vous voulez un exemple ? Paris Match, ce magazine anciennement populaire, qui aujourd’hui fait de plus en plus ouvertement la retape d’une oligarchie déconsidérée, nous offre un portrait du couple Wargon. Qui sont les Wargon ?
Stoléru, Lazard, Kouchner, Hirsch, RMI et RSA !
Emmanuelle est devenue récemment ministre déléguée chargée du Logement, et Mathias, son mari, est chef du service des urgences à Delafontaine (Saint-Denis), une sorte d’hôpital de guerre en plein 9-3. La double page consacrée au couple est l’image même de la déconnexion populaire des élites actuelles. Vous allez voir que les Wargon cochent toutes les cases oligarchiques.
Emma est la fille de Francine Wolff, énarque et administratrice de la ville de Paris, et de Lionel Stoléru, l’homme qui a organisé la venue des familles du Maghreb en France sous Giscard, le versant économique en quelque sorte de SOS Racisme, quelques années avant la mouture « culturelle » de gauche. Tout de suite, l’article attaque dans le dur...
Là on a un double rappel de la Shoah, un élément indispensable pour qui veut aujourd’hui faire partie de cette partie supérieure des élites françaises.
Ensuite, en vrac, après Lazard, la banque avec laquelle Rothschild organise en France depuis trois décennies les fusions-acquisitions – en termes moins techniques la vente par morceaux des joyaux de notre industrie à l’étranger ou à des groupes financiers français (Pinault, Arnault, Bolloré) –, on a l’ENA pour Emma, la gauche rocardienne, celle qui inventa le RMI (Emma dit que c’est son père qui a inventé le RMI, et qu’avec le RSA elle s’est « inscrite dans sa filiation »), cette aumône pour les pauvres qui ne retrouveront jamais de boulot, rentabilité néolibérale oblige ; puis le cabinet Kouchner, l’agent américano-sioniste qui sera promu prince du Kosovo, et enfin le cabinet Hirsch, l’ex-secondant de l’abbé Pierre qui dirige aujourd’hui l’hôpital public français (AP-HP), l’homme qui a voulu mettre des bâtons dans les roues du Gaulois Raoult, un Raoult que Mathias déteste. Il n’y a pas de hasard !
De la gauche caviar à la gauche gavial
Voilà « la gauche » aujourd’hui, un poil embourgeoisée quand même, une gauche vendue à ce néolibéralisme qui fait tant de mal au peuple de France, et qui commence à grignoter le travail et l’épargne de la classe moyenne...
C’est triste pour le dessinateur qui vient de voir sa carrière s’effondrer parce qu’un seul de ses dessins apparaît sur E&R, mais on n’a pas pu résister, comme le scorpion qui traverse la rivière sur l’âne, vous savez, et qui lui promet de ne pas le piquer...
Ce dessinateur qui n’a rien fait de mal sera probablement convoqué par un officier de la police judiciaire pour « sédition contre l’État » (profond, uh uh uh) et « projet terroriste avancé avec cache d’armes introuvables » selon la trouvaille de Dupond-Moretti. Il ira après ça pointer au chômage, dont les conditions d’indemnisation ont été drastiquement réduites en temps et en argent par nos amis néolibéraux qui font le sale boulot pour les puissances de l’argent, puis il pointera au RSA, et enfin on le verra tendre la main sous les ponts de Paris, ou alors à Saint-Mandé, devant la demeure de ces grands gauchistes que sont les Wargon, des Wargon plombés par leur réussite insolente (ce talent incroyable qu’ont les fils de et les filles de de naître au bon endroit) et sur lesquels les vannes sont interdites, sinon dangereuses.
Ainsi se boucle la boucle de ce dimanche 9 août 2020. Non, les revancheurs sociaux, nous vous demandons de vous arrêter !
Post scriptum
On nous demande si « ya pa de gonzese a poile cete semène ? ».
Non cher lecteur, en mettant des « gonzesses à poil » dans En bref, sachant que Frédo-la-main-au-derche nous lit afin d’appeler la Kommandantur du KRIF au moindre dérapage, cela pourrait réactiver ses mauvais penchants. Sauf, attendez, on a une idée ! Il y a un genre de femme qui pourrait peut-être neutraliser ses mauvais instincts...
La photo qui tue
Il y a 75 ans, les Américains détruisaient deux villes japonaises sous les bombes atomiques. On a choisi, pour ne pas oublier cette saloperie gigantesque qui restera une tâche indélébile sur l’Amérique, cette image d’un garçon de Nagasaki qui porte son petit frère mort sur son dos. Tout commentaire est superflu.